La santé et la vape – que disent les études scientifiques

Inventée au cours de l’année 2003, la cigarette électronique est devenue le quotidien de nombreuses personnes, notamment des ex-fumeurs. Il est vrai que la vape est considérée comme une solution de sevrage tabagique efficace. Nombre de ses adeptes ont cessé toute consommation de tabac et, du fait de cette seule constatation, nul ne peut nier que cet outil est un succès.


Toutefois, cette pratique soulève des questions. Voilà près de vingt ans que les scientifiques s’interrogent sur son niveau de dangerosité. En effet, la vape présente-t-elle des risques pour la santé ?


Pour répondre à cette question, moultes expériences scientifiques ont été conduites depuis l’apparition de ce produit. Moults travaux ont consisté à étudier les effets de la cigarette électronique, le tout pour aboutir à des résultats ô combien variés. C’est pourquoi la cigarette électronique compte autant de défenseurs que de détracteurs. Pour les uns, il n’y a rien à craindre. Pour les autres, il y a matière à s’inquiéter. Il est donc difficile, au milieu de tant d’opinions contradictoires, de se faire une idée sur les effets de l’e-cigarette.


Si vous souhaitez connaître le niveau de dangerosité de la vape, voici quelques études scientifiques et leurs résultats. Elles vous informeront des effets de la vape sur la santé.


Les relations entre la vape et la santé


Selon plusieurs recherches scientifiques, le vapotage, bien que moins nuisible que la cigarette comporte également quelques risques.


Les inconvénients du vapotage sur la santé


Le vapotage peut entraîner une exposition à la nicotine et augmenter la dépendance chez les non-fumeurs. Ce produit utilisé pour faire la promotion du tabac possède des risques modérés, mais qui peuvent s’accumuler et compromettre très sérieusement la santé des consommateurs. L’usage de la vape a été approuvé comme thérapie de remplacement de la nicotine au même titre que les gommes, l’hypnose et autres.


Toutefois, vapoter revient à consommer une certaine quantité de nicotine, laquelle est une substance qui engendre une forte dépendance. L’utilisation des produits de l’e-cigarette contenant la nicotine peut nuire à la mémoire et à la concentration, mais aussi altérer le développement cérébral des consommateurs. Les enfants et les jeunes sont particulièrement très sensibles aux effets de cette substance toxique.


Les risques pour la santé des autres substances de la vape


En dehors de la nicotine, les cigarettes électroniques contiennent des substances qui peuvent être très dangereuses pour la santé des consommateurs. Le processus de vapotage exigeant que l’e-liquide soit chauffé, de nouveaux produits nuisibles tels que les formaldéhydes peuvent être créés. Aussi, les vapoteurs peuvent contracter le syndrome du poumon du travailleur du pop-corn à cause de leur exposition au diacétyle.


En outre, la glycérine végétale et le propylène glycol contenus dans l’e-cig bien qu’étant jugés sans danger ont des répercussions sur l’inhalation à long terme. C’est aussi e cas des produits aromatisant non testés du point de vue sécuritaire. L’utilisation fréquente de la vape produit davantage de substances peu fiables et peut affaiblir à long terme la santé du consommateur.


Les études scientifiques sur la vape


Pour élucider les différents doutes relatifs aux risques de la vape sur la santé, de nombreuses études scientifiques ont été effectuées.


L’étude scientifique du département britannique de la santé


Conduite en 2015 et mise à jour en 2020, cette étude montre que la vape serait à 95% moins nocive que la cigarette traditionnelle. De plus, cette même vape n’est pas considérée comme une porte d’entrée vers le tabagisme et apparaît comme l’outil de sevrage tabagique le plus efficace.


Le consensus scientifique autour de la vape


Depuis quelques années maintenant plusieurs États notamment américains interdisent la consommation de la cigarette électronique aux jeunes. Face aux spéculations, les scientifiques ont été obligés de s’exprimer sur les différents risques sanitaires du produit. Plusieurs études réalisées dans ce cadre ont montré que la vape possède des dangers certains sur la santé à long terme.


En dehors de la nicotine qui est addictive et affecte le cerveau, les e-cigs contiennent des substances cancérigènes comme le goudron. Aussi, les scientifiques ont prouvé que les particules fines présentes dans la vapeur sont susceptibles de pénétrer dans le poumon et créer des dommages.


Le rapport des académies américaines de 2018 a également mis en exergue les nombreuses substances potentiellement toxiques contenues dans la vape. Il s’agit entre autres du nickel, du plomb et des addictifs issus de l’industrie agroalimentaire.

Conclusion d’une étude : vapoter conduirait à fumer, mais des experts contestent

Une récente étude aurait démontré que vapoter peut amener à fumer. Cependant, de nombreux experts allemands sont contre ces résultats en contestant la méthodologie des recherches.


La théorie de la passerelle une nouvelle fois remise en question


Selon une théorie, un vapoteur risque de se mettre à fumer le tabac. Cette théorie est qualifiée de "théorie de la passerelle". Et si ce raisonnement a fait l’objet de contestations de la part de scientifiques, certaines études continuent de la promouvoir.


C’est le cas des conclusions d’un récent travail scientifique parues dans Pediatrics et qui confirment que vapoter avant 18 ans conduit à la consommation de cigarettes. Bien que peu de médias se soient intéressés à ces conclusions, certains scientifiques se sont prononcés sur le sujet pour remettre en question la méthodologie exploitée par les chercheurs. Le professeur à l’hôpital universitaire de Cologne, Ute Mons, est l’un de ces scientifiques. Selon lui, cette étude n’a pas contrôlé statistiquement les facteurs liés à la consommation de substances tabagiques.


L’intégration des facteurs sociaux (statut social, niveau d’éducation), mais aussi des facteurs psychologiques (la recherche de stimulation) dans les études scientifiques fait la norme en la matière. Ainsi, ce manque de données statistiques fait que les interprétations des résultats de cette recherche ne sont pas justifiées. L’avis d’Ute Mons est d’ailleurs partagé par deux confrères, les professeurs Daniel Kotz et Heino Stöver.


Avec ces points de vue clairs des experts sur la théorie de la passerelle, il est évident qu’il n’existe pas de causalité entre le fait de vapoter et le risque de devenir fumeur.


La différence entre vapoter et fumer


À l’inverse des cigarettes classiques, les cigarettes électroniques ne contiennent pas de tabac. En effet, l’e-cig est un dispositif constitué d’un liquide et d’un élément chauffant. Ainsi, quand le vapoteur prend une bouffée, le système chauffe le liquide et la vapeur est produite. Cette bouffée peut être comparée à une bouffée qui, avec une cigarette classique, brûle le tabac pour produire de la fumée. Cependant, la différence reste dans le mécanisme de production de vapeur pour l’une, de fumée pour l’autre.


Avec la cigarette électronique, la production de vapeur est moins nocive, car il n’y a pas de combustion. En revanche, avec la cigarette classique, une combustion est provoquée, créant une fumée pleine de substances nocives. Alors que la vapeur du vapotage permet de tirer les substances douces et légères des e-liquides, la fumée de la cigarette traditionnelle produit, en plus des essences du tabac, des matières novices qui conduisent à l’addiction et à d'autres maux connus.

Conclusion d’une étude au Royaume-Uni : une baisse du nombre de fumeurs qui coïncide avec la popularisation du vapotage

Des chercheurs britanniques auraient réalisé une simulation selon laquelle le nombre de fumeurs dans le pays aurait baissé de 20,2 % entre 2012 et 2019 grâce au vapotage.


165 660 vies épargnées grâce à la cigarette électronique


Durant la période qui a suivi l’apparition des e-cigarettes, de nombreuses études ont été menées pour faire part de la diminution du nombre de fumeurs ordinaires. Ainsi, un travail scientifique organisé au Royaume-Uni a souhaité prouver la véracité de ces recherches. Une équipe de chercheurs a donc expérimenté une simulation pour évaluer l’impact de produits de vapotage dans le pays.


Pour réaliser leur étude, les auteurs se sont appuyés sur les données de 3 enquêtes nationales. Celles-ci concernent notamment la population, la prévalence du tabagisme et le taux de mortalité chez les Britanniques.

D’après les conclusions de la recherche, une réduction relative serait constatée pour la prévalence du tabagisme. Cette baisse attribuée à la cigarette électronique concernerait :

  • Pour les personnes âgées de plus de 18 ans, 20,2% des hommes et 20,4% des femmes
  • Pour les personnes âgées de 18 à 24 ans, 27,5% des hommes et 31,7% des femmes
  • Pour les personnes âgées de plus de 25 ans, 18,6% des hommes et 15% des femmes

D’après les auteurs de cette étude, la réduction constatée sur le nombre de fumeurs au Royaume-Uni entre 2012 et 2019 permettrait d’éviter, d’ici 2052, 165 660 décès.


Les rapports de l’étude ont également révélé que les réductions constatées sur la prévalence au tabagisme en Grande-Bretagne entre 2012 à 2019 coïncident avec une augmentation de la consommation des produits de vapotage avec nicotine.


Le vapotage, la solution miracle pour ne plus être fumeur ?


D’autres études dans le monde ont démontré que les fumeurs devenus vapoteurs arrêtent systématiquement de fumer. Ces résultats concernent le plus souvent des adultes âgés de 18 à 75 ans.


Cependant, dans l’opinion publique, le vapotage souffre souvent d’une mauvaise image. Selon des enquêtes, plus de la moitié des personnes interrogées pensent que la cigarette électronique est un produit plus nocif que la cigarette classique. Pourtant, d’un point de vue scientifique, les émissions de la cigarette électronique, bien qu’elles ne soient pas exemptes d’effets indésirables, sont moins nocives que la fumée issue du tabac. En effet, le vapotage offre aussi la nicotine recherchée avec le tabagisme et, contrairement à la fumée du tabac, la vapeur de l’e-cig ne contient pas de substances addictives ni de composés nocifs comme le goudron ou le monoxyde de carbone.


Vapoter serait donc plus bénéfique et plus sûr que le tabagisme et il est donc logique que les vapoteurs soient en meilleure forme que les fumeurs. La vape ne provoque pas, chez ses adeptes, les comportements agressifs et autres dérives associés aux fumeurs de tabac.

Conclusion d’une étude en France : Des risques de fumer réduits de 43% si l’on commence à vapoter adolescent

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D’après une récente étude menée en France, les jeunes âgés de 17 à 18 ans voient leurs risques de fumer réduits de 42% s’ils commencent leur expérience nicotinique avec le vapotage.


La vape n'a pas d’effet passerelle vers le tabac


Bien que des études aient prouvé que vapoter ne conduisait pas à fumer, des chercheurs français ont souhaité vérifier cette théorie qui, selon eux, pourrait varier suivant le contexte culturel. Pour cela, ils ont utilisé les données d’une enquête réalisée sur l’étendue du territoire français en 2017.


Dans cette étude, 44 000 jeunes âgés de 17 à 18,5 ans ont été interrogés. Parmi eux, 14 801 avaient déjà essayé la cigarette électronique alors que 21 701 s’étaient déjà adonnés au tabac selon Philippe Poirson, membre de l’organisation Helvetic Vape et de Sovape qui a eu accès à l’étude réalisée.


D’après l’auteur, 18 495 jeunes faisant partie de l’étude ont commencé par fumer. Parmi eux, 46,3% sont devenus des fumeurs quotidiens. En revanche, dans le groupe des vapoteurs, sur 5 616 qui se sont intéressés à la vape, 18,7% sont devenus fumeurs.


Les scientifiques qui ont réalisé cette expérience sont clairs sur leurs conclusions : près de 43 % des jeunes qui se sont adonnés à une expérience nicotinique par la cigarette électronique ne se sont plus tournés vers le tabac. L’expérimentation du vapotage associé négativement au tabagisme n’est donc pas avérée.


Vapoter réduirait la consommation de tabac


Bien que vapoter revienne, pour beaucoup, à consommer la cigarette classique, il n’en est rien. En effet, le vapotage consiste à inhaler de la vapeur produite par le chauffage d’un e-liquide. Ce dernier est constitué de composés qui, par le biais de la vapeur, procureraient les bienfaits de la nicotine.


En revanche, la consommation de la cigarette classique implique la combustion du tabac et de la feuille de papier. Bien que les bienfaits de la nicotine soient constatés, ils s’accompagnent d’effets néfastes connus. Cependant, vapoter n’entrainerait pas de dépendance, comme c’est le cas pour le tabagisme. Aussi, le vapotage aurait des effets apaisants, contrairement à la fumée du tabac.


Les arômes des e-liquides sont les principaux éléments qui aideraient à réduire la consommation de tabac. En effet, la saveur fruitée des e-cigs fait oublier aux vapoteurs le goût de celui-ci. Néanmoins, ces e-liquides continuent de leur procurer les effets nicotiniques qu’ils recherchent, pour peu qu’ils soient pourvus en nicotine. Ainsi, les vapoteurs éprouvent le même plaisir qu’avec le tabac, à la différence que leur santé, grâce à la santé, est moins atteinte.


Outre la France, de nombreux pays européens ont également réalisé des enquêtes afin d’établir le lien entre le vapotage et la cessation du fumer. Les résultats, pour la plupart des études, abondent dans le même sens en montrant la réduction des chances de fumer grâce au vapotage.

Conclusion d’une étude aux Etats-Unis : vapoter est moins nocif que fumer

Une étude réalisée par 3 universités américaines a relevé, chez des fumeurs ayant consommé des produits relatifs au vapotage, une baisse significative de certains biomarqueurs spécifiques au tabac. Explications de ces résultats.


186 fumeurs concernés par une étude sur 6 semaines


Bien que de nombreux travaux scientifiques aient prouvé que vapoter est moins nocif que fumer, certaines études affirment le contraire. C’est d’ailleurs le cas de certaines recherches réalisées aux États-Unis, un pays qui ne cesse de lutter contre le vapotage.


Nous aborderons ici une étude réalisée sur le sujet et qui aboutit à la conclusion que les cigarettes électroniques seraient une alternative pour réduire les risques chez les fumeurs. Les recherches ont été menées dans le cadre d’une collaboration entre la Brown University, la California State University San Marcos et l’University of Kansas Cancer Center.


Pendant les 6 semaines qu’ont duré les travaux, les chercheurs ont effectué un essai randomisé en comparant l’effet de l’utilisation des cigarettes de tabac et l’effet de l’utilisation de cigarettes électroniques de type pods chez 186 fumeurs latino-américains et afro-américains.


Les participants à l’expérience ont été séparés en deux groupes. Le premier était composé de 125 anciens fumeurs qui consommaient, en moyenne, 12,1 cigarettes de tabac par jour. Ils constituaient également le groupe des vapoteurs. Quant au second groupe, il comportait 61 personnes fumeuses qui continuaient de fumer.


Pour le Professeur Nicole L. Nollen, le plus surprenant dans ces recherches, c’est l’ampleur des changements constatés chez les personnes du groupe des vapoteurs.


Résultats des travaux


Pour cette étude, les chercheurs se sont concentrés sur les taux de NNAL, un marqueur biologique qui résulte de la métabolisation du NNK, une substance cancérigène spécifique au tabac. Ils se sont également concentrés sur les taux de monoxyde de carbone et sur tous les symptômes respiratoires que présentaient les sujets.


Dans leurs résultats, les scientifiques ont constaté une baisse du taux de NNAL de 64% chez les sujets vapoteurs et une baisse de 47% de concentration en monoxyde de carbone. Ils ont également noté, chez ces vapoteurs, une diminution des symptômes respiratoires d’environ 37%.


Les chercheurs ont aussi annoncé que, chez ces doubles utilisateurs, une diminution du nombre de cigarettes consommées en parallèle avec le vapotage produirait un effet positif.


Selon Nicole L. Nollen, chercheuse principale dans ces travaux, les résultats obtenus attestent de l’utilisation des cigarettes électroniques comme une stratégie de réduction de risques chez les fumeurs latino-américains et afro-américains.


La vapeur de la cigarette électronique, contrairement à la fumée de la cigarette classique, inflige au vapoteur ni goudron, ni monoxyde de carbone. Fini ce cocktail de substances nocives. De plus, vapoter n’entraîne nulle dépendance, nulle augmentation du rythme cardiaque. En fait, vapoter réduirait l’exposition aux substances cancérogènes et toxiques, car la fumée du tabac, à elle seule, contiendrait plus de 4000 dérivés nocifs.


Il est donc évident que vapoter reste bien moins nocif que fumer. Le vapotage serait donc une aide saine pour arrêter le tabagisme. Gardez en tête cette conclusion sur la cigarette électronique.

Conclusion d’une étude au Royaume-Uni : 100% d’abandon du tabac après 12 semaines de vape

Dans un projet-pilote mené dans son pays, une association britannique a confirmé que le vapotage semble plus efficace que tous les dérivés nicotiniques dans la lutte contre le tabagisme. Découvrez ses arguments.


La cigarette électronique prouve encore une fois son efficacité


La REED Foundation est une association fondée par Sir Alec Reed en 2007. Elle a pour objectif d’aider la population britannique à être en meilleure santé grâce à l’amélioration de son mode de vie.


La REED Foundation agit sur plusieurs fronts en matière de santé publique, ce qui lui vaut d’être missionnée sur quantité de projets. Ainsi, elle est sollicitée par les services de santé britanniques, notamment pour la lutte contre le diabète ou la réduction des risques tabagiques.


Dans ses missions, la fondation a mené, entre février 2019 et février 2020, un projet destiné à évaluer de manière autonome les conséquences de la cigarette électronique comme substitut nicotinique. Selon les données recueillies au terme de ces travaux, dans les premières tentatives d’abandon du tabac, le choix du vapotage aurait donné 93% de réussite quand il est utilisé seul.


En revanche, l’utilisation d’autres substituts nicotiniques ou du Champix donne respectivement un taux de succès de 49 et de 57%. Douze semaines après ces premiers résultats, la totalité des vapoteurs s’abstenaient toujours du tabac.


Bien que ce projet-pilote de la REED Foundation soit réalisé sur une courte durée et auprès d’un nombre restreint de participants (200 personnes), ses résultats confirment d’autres études réalisées sur le sujet, établissant un lien entre le vapotage et l’arrêt du tabagisme.


Il y a quelque temps, une revue Cochrane indiquait que vapoter reste deux fois plus efficace que la consommation d’autres substituts nicotiniques. Aussi, une autre étude britannique publiée dans le New England Journal of Medicine en janvier 2019 présentait des conclusions similaires.


Le vapotage : l’alternative au tabagisme ?


Hormis celles du Royaume-Uni, de nombreuses études ont établi un lien entre vapoter et arrêter de fumer. Selon elles, le vapotage serait une meilleure alternative pour mettre fin au tabagisme. En effet, le fumeur de tabac recherche des effets bienfaisants dans la nicotine. Il les retrouve certes dans la fumée du tabac, mais accompagnés d’autres substances nocives à la santé.


En revanche, la cigarette électronique, dans son fonctionnement, offre à son utilisateur les mêmes bienfaits que ceux de la nicotine tout en préservant des autres matières dangereuses issues de la combustion du tabac.


Puisqu’elle procure les bienfaits de la cigarette classique tout en préservant de ses méfaits, la cigarette électronique est une meilleure alternative au tabagisme. Cette conclusion est d’ailleurs appuyée par des experts du vapotage et par des scientifiques et cette opinion sur l’e-cigarette est répandue.

Conclusion de l’étude Cochrane : la vape est plus efficace que les autres substituts nicotiniques

Parmi les substituts nicotiniques, la cigarette électronique est la solution la plus efficace pour se sevrer du tabac. C’est ce que révèlent de nombreuses études dont la plus célèbre est celle publiée par l’organisation Cochrane. Voyez en quoi elle consiste.


L’incontestable efficacité de la vape pour arrêter de fumer


La première étude qui comparait l’efficacité de l’ecig à celle des autres substituts nicotiniques fut publiée en 2019. Le New England Journal of Medecine révélait que les autres substituts de nicotine seraient moins efficaces pour un sevrage comparativement à la vape.Il s’agit notamment des patchs et des gommes à mâcher.


L’organisation Cochrane a confirmé cette théorie. C’était après une étude qui a pour but de connaitre les possibilités de sevrage grâce à la cigarette électronique. Dans cette étude, la durée minimale de l’arrêt devrait être d’un semestre.


Pour en venir à des conclusions fiables, les chercheurs ont procédé à un rassemblement minutieux des données de 50 études. Ces dernières portaient sur une population approximative de 12 500 fumeurs adultes.


Pour en venir à des conclusions fiables, les chercheurs ont procédé à un rassemblement des données de 50 études. Ces dernières portaient sur une population de près de 12 500 fumeurs adultes. Au cours des travaux, les résultats des sevrages réussis grâce au vapotage étaient comparés respectivement aux résultats avec d’autres méthodes. Les méthodes concernées par l’étude sont :

  • Les gommes à mâcher
  • Les patchs
  • La varénicline
  • La cigarette électronique sans nicotine
  • Le soutien comportemental
  • L’abstinence simple et sans aide

Il faut noter que ce travail confronte des conclusions venues de tous horizons. Les cas examinés proviennent, entre autres, du Royaume-Uni, des Etats-Unis, d’Italie, du Canada, de Belgique, de Grèce et d’Australie. D’autres études, prises en compte, proviennent d’Afrique du Sud, de Turquie, de Suisse, de Pologne et de Corée du Sud.


À la fin des comparaisons scientifiques, différentes conclusions sont ressorties dans la revue systématique de l’organisation Cochrane. La première est que ceux qui réussissent un sevrage pendant plus de 6 mois grâce à la vape nicotinée sont plus nombreux que ceux qui y parviennent avec l’usage d’une cigarette électronique sans nicotine. Ils sont aussi plus nombreux que les personnes qui réussissent leur sevrage tabagique grâce à d’autres substituts nicotiniques.


L’étude a démontré que l’ecig est plus efficace pour un arrêt du tabagisme que le soutien comportemental simple.


Les statistiques révèlent que 10% des fumeurs essayant le sevrage par l’ecig avec de la nicotine ont des chances de réussir. En revanche, pour l’utilisation de la vape sans nicotine ou des autres substituts nicotiniques, le taux de succès est de 6%. Enfin, la dernière conclusion est que l’utilisation de la vape pour le sevrage n’entraine pas plus d’effets indésirables, comparativement aux autres substituts.


Il faut noter que, à cause du petit nombre d’études examinées dans cette revue systématique (50), les conclusions mentionnées plus haut sont modérément fiables. Toutefois, cela prouve que la vape, en tant qu’outil de sevrage, est plus efficace que tout autre substitut nicotinique.

Conclusion d’une étude : le vapotage rendrait moins dépendant à la nicotine que le tabagisme

Dans l’optique d’identifier les risques engendrés par la vape sur la santé, une étude s’est penchée sur la dépendance des vapoteurs à la nicotine. Un second groupe cible - celui des fumeurs - a été utilisé dans l’évaluation. Découvrez les résultats de la présente étude relative à la dépendance nicotinique des fumeurs et des vapoteurs.


L’étude comparative


Pour obtenir des résultats, une première étude a été menée sur une même base de mesures.


La procédure


Bien que de nombreuses recherches aient montré que vapoter serait moins dangereux pour la santé que fumer, d’autres questions subsistent autour de la cigarette électronique, entre autres, le maintien ou non de la dépendance à la nicotine via cet outil.


Pour la présente étude, les chercheurs ont eu à utiliser plusieurs données issues d’une précédente enquête sur la population américaine. Les chercheurs ont considéré les données de 2013 à 2016 pour envoyer une série de 16 questions différentes à chaque utilisateur de produit tabagique.


Ainsi, les vapoteurs ont reçu des questions concernant l’e-cigarette tandis que les fumeurs ont dû répondre à des questions relatives au tabac fumé. Aucune distinction de type de cigarette électronique n’a été faite pour cette étude. De même, les fumeurs retenus consommaient uniquement la cigarette.


Les résultats


Les résultats de l’étude montrent que les scores de dépendance à la nicotine chez les fumeurs sont élevés alors que ces mêmes scores sont relativement bas en ce qui concerne les vapoteurs. Il s’agit, en termes de chiffres, de 8271 pour le tabac contre 1671 pour l’e-cigarette.


La portée de l’étude


Pour de nombreux scientifiques, la présente étude est la première qui permet de comparer la dépendance nicotinique induite par le tabagisme et la dépendance nicotinique induite par le vapotage.


L’analyse des scores de dépendance issus de l’expérience


Le schéma obtenu dans l’étude est aussi identique chez les anciens utilisateurs de la cigarette électronique. Ces derniers ont un score de dépendance résiduelle qui se trouve inférieur à celui des anciens fumeurs. Dans la mesure où 13 000 personnes ont participé à l’étude, les résultats peuvent être considérés comme fiables.


La conclusion des chercheurs est que la différence entre fumeurs et vapoteurs est essentiellement substantielle. Le taux de dépendance nicotinique plus faible au niveau de l’e-cigarette constitue un élément significatif.


Les retombées de cette étude


Les résultats actuels montrent que les vapoteurs sont moins dépendants à la nicotine que les fumeurs, et ce qu’ils utilisent un ou deux produits.


Les personnes passant du tabagisme aux e-cigarettes peuvent ainsi réduire leur dépendance et les risques que représente celle-ci sur la santé. Ceci constitue également un grand pas vers la réussite de leur sevrage tabagique.

Conclusion d’une étude : le tabac chauffé est moins nocif que la cigarette, mais plus nocif que la vape

Dans le domaine du tabagisme, il existe des personnes qui utilisent la cigarette, d’autres qui utilisent la vape et d’autres le tabac chauffé. Chacune de ces méthodes ont des inconvénients sur la santé des consommateurs, mais elles présentent des taux de nocivité différents. Découvrez ici les résultats d’une étude scientifique certifiée sur la nuisibilité du tabac chauffé.


L’étude comparative


Après s’être penché sur la question relative à la réduction des risques de l’e-cigarette, le ministère de la Santé britannique s’est intéressé au tabac chauffé. La présente étude, effectuée à partir de 2018, est basée sur les différents produits du tabac chauffé, mais aussi sur la cigarette traditionnelle et sur l’e-cigarette.


La démarche


Le ministère britannique, avant d’entamer cette étude, a insisté sur la nécessité d’obtenir des résultats fiables et scientifiquement valides. En effet, sur 843 travaux réalisés sur le tabac, seuls 20 étaient arrivés à terme et validés par les experts. Pour la présente étude relative au tabac chauffé, des matériels comme l’IQOS, le vapoteur personnel Lounge et la machine à fumer ont été utilisés.


Les prélèvements ont été répétés plus de quatre fois et des mesures à blanc ont été également réalisées. La recherche s’est penchée sur l’identification des différents composés polycycliques et sur leur quantification. De nombreux vapoteurs réguliers ont aussi participé à cette étude et ceci dans les mêmes conditions.


Les résultats


Dans le cadre de la recherche, différentes quantités de composés carbonylés ont été mesurées. Quinze composés ont été quantifiés entre 2 et 15 fois de plus dans la cigarette que dans les aérosols. Il ressort de ces résultats qu’une bouffée de l’IQOS produit peu de composés carbonylés qu’une exhalaison de cigarette.


De son côté, le vapotage produit à plus de 98,5% moins de composés carbonylés que l’IQOS. La faible quantité de composés émanant de l’utilisation de la vape provient de la dégradation thermique du glycérol. Toujours est-il que la cigarette électronique émet moins de substances nocives que la cigarette et le tabac fumé.


La portée de l’étude


Il ressort de l’étude que le vapotage émet moins d’HAP que l’IQOS. Ce dernier produit à son tour moins d’HAP que la cigarette du tabac.


Conclusions


Si les résultats des recherches ont permis aux experts de mettre en exergue quelques dommages liés au tabac, il existe de nombreuses alternatives au tabagisme. Les fumeurs peuvent les choisir pour réduire les risques sanitaires qu’ils encourent. Parmi eux, le tabac chauffé et la cigarette électronique ont des potentiels intéressants.


Toutefois, il reste important pour les fumeurs de connaître les inconvénients des différentes solutions afin d’effectuer de bonnes comparaisons. De ces analyses doit ressortir la méthode de sevrage tabagique la plus adéquate pour l’intéressé.


Que retenir sur le tabac chauffé ?


Le produit du tabac chauffé ayant fait l’objet de la présente étude s’est avéré intéressant pour réduire les risques sur la santé. Il libère une faible quantité de nicotine et émet moins de composés carbonyles et de HAP. C’est une option efficace et moins dangereuse que la cigarette du tabac, mais peu fiable par rapport à l’e-cigarette.

Grossesse et cigarette électronique : SOVAPE publie un dossier essentiel

La cigarette électronique fait partie des méthodes de sevrage anti-tabac ayant un pourcentage de réussite élevé. Cependant, quand il s’agit de l’appliquer aux femmes enceintes, un problème éthique et un problème de santé publique se posent. Faut-il arrêter le tabac et la cigarette électronique durant la grossesse ? Au vu des réponses aussi nombreuses que variées, SOVAPE vient dissiper les doutes avec un dossier solide.


Vapotage ou tabagisme : les femmes enceintes confrontées à un véritable dilemme


Que faut-il faire pour permettre aux femmes enceintes d’arrêter de fumer durant la grossesse ? Pendant longtemps, il était recommandé aux futures mamans de procéder à un arrêt franc de la cigarette. Cela se comprend, compte tenu des effets nocifs du tabac sur la mère et sur le fœtus en pleine croissance.


Aussi, les effets de la cigarette se remarquent même après la naissance de l’enfant. Bien qu’il ne fasse aucun doute qu’arrêter de fumer soit une excellente solution, son application est plus difficile qu’il n’y paraît. En effet, près de 54,2 % des femmes enceintes sont victimes d’une rechute au bout de 6 mois après avoir arrêté la cigarette.


Il devient alors nécessaire de choisir la bonne méthode de sevrage. Cependant, la cigarette électronique, malgré son grand pourcentage de réussite, pose un problème aux spécialistes de la santé. Ces scientifiques se demandent si elle ne pourrait pas occasionner quelque danger.


En janvier 2020, le CNGOF (Collège National des Gynécologues et Obstétriciens français) a souhaité donner son avis sur la vape. Ce dernier souhaitait décourager un maximum de femmes enceintes ayant choisi le vapotage comme méthode de sevrage. La stratégie du CNGOF consistait à établir un lien entre cigarette, vape, tabac chauffé et chicha. Seulement, il n’existait aucune étude scientifique pour étayer cette thèse.


De même, l’entourage de la femme enceinte ne conçoit pas qu’elle puisse vapoter alors qu’elle abrite une vie en son sein. Ce sont de lourdes pressions auxquelles sont soumises les futures mamans addictes à la cigarette.


Les apports scientifiques de SOVAPE pour répondre à la question


Pour répondre à la question que se posent les femmes enceintes et leurs proches, SOVAPE publie un dossier sur le vapotage pendant la grossesse. Ce dossier constitue une synthèse des connaissances scientifiques sur le sujet. Cela permettra aux futures mères de se faire leur propre opinion.


En réalité, aucune étude n’a permis jusqu’à présent de prouver l’efficacité des substituts nicotiniques sur les femmes enceintes. Toutefois, en raison des dangers du tabagisme et du risque élevé de rechute, il est recommandé à ces dernières d’adopter cette méthode. De plus, les substituts nicotiniques employés dans un but thérapeutique sont remboursés par l’Assurance Maladie.


En outre, les cigarettes électroniques évitent le phénomène de compensation qui touche de nombreuses femmes ayant décidé d’arrêter de fumer. Cela accroît également les chances d’arrêter la cigarette. Le Royaume-Uni a d’ailleurs adopté la vape comme solution pour vaincre l’addiction au tabac chez les femmes enceintes.


Même si de nombreux gouvernements hésitent encore à adopter cette mesure, le dossier établi par SOVAPE met fin à ce dilemme. Il faudrait également que les fumeurs partent à la recherche des informations les plus fiables, afin de ne plus être victimes de campagnes de désinformation.